XYLOFORMA DODECACROMICA

VINGT-QUATRE TONS EN RYTHMES ET EN MOUVEMENT

2001 – 2005

XILOFORMA DODECACROMICA

Dans XILOFORMA DODECACROMICA, l’accent est mis sur l’ensemble de l’œuvre composée avec 24 toiles de 12 formats différents, que représente pour moi un « instrument pictural personnel », où j’ai formalisé par l’association avec la musique selon ma propre interprétation et le sentiment que cette association m’a inspiré.

Mon travail se poursuit avec ce sentiment d’association avec la musique et le son, et encore parfois une envie de performance qui associerait des musiques de toutes sources, mais avec l’accent misant maintenant, sur existence du tableau par lui-même, indépendant d’un certain ensemble.

Dans cette période, j’ai travaillé sur l’ensemble, en essayant de donner plus d’emphase au groupe de toiles qui formaient un groupe.

La toile existe par elle-même, mais fait partie d’une unité. Si cette unité est par exemple un triptyque, un diptyque, ou un ensemble de 6 ou 12 toiles, le groupe est important.

Dans la conception d’une idée ou d’un projet, je réalise que l’idée de l’ensemble reste toujours présente. C’est comme si je devrais l’associer à un orchestre où chaque instrument existe par lui-même.

Cet instrument existe, vit indépendant et joue d’autres compositions avec d’autres instruments, mais fait également faire partie d’un seul orchestre et joue pour un ensemble.

L’ensemble devient une seule œuvre. Un tableau est aussi une seule œuvre. Cette œuvre pour moi doit pouvoir transmettre un message. Le spectateur devra sentir cette association s’il visualise tout le groupe, mais doit aussi pouvoir dissocier la toile de ce groupe et sentir le même message avec un seul tableau. 

Finalement pour moi, l’idée de l’ensemble sera toujours là, mais j’essaie de donner aussi plus d’importance à la qualité « plastique » de l’œuvre, qui devra répondre par elle seule, la force et la présence du message qu’elle doit transmettre.

 Miriam Da Silva

In XILOFORMA DODECACROMICA, the accent is put on the whole of the work composed with 24 canvases of 12 different formats, which represents for me a « personal pictorial instrument », where I formalized by the association with the music according to my own interpretation and the feeling that this association inspired me.

My work continues with this feeling of association with music and sound, and still sometimes a desire for performance that would associate music from all sources, but with the emphasis now on the existence of the painting by itself, independent of a certain set.

In this period, I worked on the ensemble, trying to give more emphasis to the group of canvases that formed a group.

A pictorial work exists by itself but is part of a unit. If this unit is for example a triptych, a diptych, or a set of 6 or 12 canvases, the group is important.

In the conception of an idea or a project, I realize that the idea of the whole is always present. It’s like I should associate it with an orchestra where each instrument exists on its own.

This instrument exists, lives independent and plays other compositions with other instruments, but is also part of a single orchestra and plays for an ensemble.

The whole becomes a single work. A painting is also a single work. This work for me must be able to convey a message. The viewer should feel this association if they are viewing the whole group but should also be able to separate the canvas from that group and feel the same message with a single painting.

Finally, for me, the idea of the whole will always be there, but I also try to give more importance to the « plastic » quality of the work, which will have to answer by itself, the strength, and the presence of the work. message it must convey.

 Miriam Da Silva